L’aide au financement de l’ISO 50001 est prolongée jusqu’en 2022

aide au financement

Le Programme national PRO-SMEn aide les entreprises, depuis 2016, pour financer la mise en place d’un Système de Management de l’Energie conforme à la norme ISO 50001. Ce Programme, qui devrait s’arrêter fin 2021, est prolongé d’une année, afin de permettre à un nombre plus important d’entreprises d’en bénéficier.

L’aide est versée sous forme d’une prime, sur présentation du certificat ISO 50001 une fois que celui-ci a été obtenu. L’objectif est d’inciter les responsables à adopter une gestion économe de l’énergie.

La prime est particulièrement intéressante puisqu’elle est égale 20% des dépenses énergétiques annuelles des sites certifiés ISO 50001 et qu’elle va jusqu’à 40.000 euros.

Au moment où les organisations sortent fragilisées de la crise sanitaire liée au COVID-19, cette prime est un soutien substantiel pour les décideurs qui cherchent à réduire les coûts de fonctionnement et à amoindrir l’empreinte carbone de leur entreprise.

La sobriété énergétique permet de réduire les coûts

En optimisant leur gestion de l’énergie, les entreprises réduisent leurs consommations énergétiques et les coûts associés. Les retours d’expériences montrent que la mise ne place d’un système de management de l’énergie ISO 50001 permet de réaliser de 10 à 20% d’économies d’énergie.

Bien sûr les entreprises les plus gourmandes en énergie, comme les industries agro-alimentaires ou la chimie, sont les premières concernées et nombre d’entre elles ont déjà adopté l’ISO 50001. Car le déploiement de la norme ISO 50001 permet de rationaliser, de programmer et de contrôler les actions d’économies d’énergie dans la durée.

Mais, aujourd’hui, les entreprises du tertiaire sont aussi de plus en plus nombreuses à s’y intéresser en raison des obligations liées à ce qu’il est courant d’appeler le « décret tertiaire ».

Satisfaire aux enjeux du décret tertiaire avec l’ISO 50001

Le « décret tertiaire », entré en vigueur le 1er octobre 2019, crée une obligation de réduction de 40% des consommations énergétiques des bâtiments à usage tertiaire de plus de 1000 m2 d’ici 2030, par rapport à 2010. Cette obligation passera à 50% en 2040 et 60% en 2050.

On estime que le parc concerné représente environ 900 millions de m2 : bureaux, hôpitaux, commerces… Il s’agit selon les cas de réduire les consommations de chauffage, d’éclairage, de l’usage informatique, de la climatisation, du froid commercial, etc.

En mettant en place un système de management de l’énergie conforme à la norme ISO 50001 les entreprises concernées par le « décret tertiaire » disposent d’un outil qui leur permet de répondre aux enjeux dudit décret. Elles sont guidées pour identifier et choisir les postes de consommation d’énergie sur lesquels les actions devront être déployées, avec un ordre de priorité et un suivi. Car la norme implique de planifier, mesurer et suivre les résultats obtenus ainsi que vérifier et valider les économies réalisées dans la durée. Ce qui arme les responsables pour respecter les objectifs nées et les obligations nées du « décret tertiaire ».

La prolongation du Programme PRO-SMEnest donc une opportunité pour celles de ces entreprises qui se préparent à déployer une stratégie pour répondre à leurs obligations d’économies d’énergie.